Sherlock - Version BBC - Saison 2

 

 

 

 

Saison 2 de la série “Sherlock“ sur Fr4 en février, seulement un mois après sa diffusion en Grande-Bretagne.

 

On connait enfin la date : Sherlock, saison 2 commencera le 1er janvier 2012 ! Et ce, pour 3 nouveaux épisodes. Lors de son arrivée sur l'antenne de la BBC One en 2010, la série Sherlock, qui plonge le célèbre enquêteur de Sir Arthur Conan Doyle dans notre époque, a connu un énorme succès en Angleterre. Il en a été de même lors de sa diffusion en France, d'abord sur France 4 au début 2011 puis sur France 2 au début de l'été, où les diffusions des 3 épisodes ont rassemblé beaucoup de téléspectateurs.

 

Alors dire que la saison 2 est attendue est un doux euphémisme. Vous retrouverez donc Benedict Cumberbatch, plus charismatique que jamais dans le rôle de Sherlock Holmes, et Martin Freeman dans le rôle de Watson, mais pas avant... 2012 ! En effet, alors que la saison 2 état attendue pour l'automne, des retards de production se sont mêlés de l'histoire, repoussant la diffusion au début de l'année. Ce qui veut certainement dire un décalage aussi pour la France. On va donc tous se consoler avec ces nouvelles images annonçant la prochaine saison. C'est court, mais c'est bon...

 

La saison 2 de la série Sherlock de la BBC verra 3 aventures canoniques adaptées... et pas des moindres.

  • Un scandale en Bohême (Irene Adler apparaitra sans doute dans l'épisode si l'on en croit les indices laissés par Steven Moffat lors d'une interview au Guardian)
  • Le Chien des Baskerville
  • Le Dernier problème (Avec sûrement un voyage à Reichenbach)

 

Sources : SSHF

http://www.reviewdepresse.com

 



Dernières nouveautés

 

 

C'est ici que je posterai les dernières nouveautés en matière de la série. Vous n'avez qu'à cliquer sur les titres en bleu et les ancres feront le reste, vous amenant là où vous devez aller...

 

 

 

 

 

Vidéo de la saison 2

 

 

 

 

 

Quatre nouvelles vidéos tirées de SCAN - HOUN - FINA

 

 

 

 

 

Vidéo plus "coquine" avec Irene Adler...

 

La belle Irene comme je ne l'avais jamais vue et que j'ai adoré voir... Enfin, nous avions eu droit à une belle descente du dos de Rachel McAdams dans le film "Sherlock Holmes" de Guy Ritchie.

 

Mon petit doigt me dit que les femmes et les filles apprécieront de voir le drap qui cachait la nudité de Sherlock tomber...

 

 

 

 

Allez, juste pour les dames, on se refait le moment où Sherlock perd son drap et où apparaissent ses fesses. Je n'ai pas compris pourquoi mon épouse était si enchantée de regarder en avant-première l'épisode 1... Non, vraiment pas pourquoi... J'ai aimé Iren à poil et elle a apprécié la chute de reins de Sherlock.

 

 

 

 

 

A Scandal in Belgavria - Sherlock S2 Ep1

 

 

 

 

 

 

The Hounds of Baskerville - Sherlock S2 Ep2

 

13/01/2012 : Vidéos postées en partenariat avec Death-Mask666 qui faisait de même sur son blog. Il avait trouvé les liens et m'a contacté.

 

 

 

 

 

 

The Reichenbach Fall - Sherlock S2 Ep3

 

 

 

 

 

 

Interview de Steven Moffat sur France télévision

 

Edit : merci à mon informatrice de premier ordre qui est toujours à la pointe de l'information. Elle fait tourner ses infos et nous en fait profiter, à moi et à Death-Mask666. Là, il avait une longueur d'avance sur moi car il l'a publié avant moi. Toujours sur le Net, Mycroft.

 

 

La musique: Est-ce qu'il s'en occupe ou pas du tout?

Pas du tout... Et quand on a Murray Gold, David Arnold et Michael Price sous la main, on se fait pas trop de souci: "they are properly world class brilliant".

 

Le réalisateur est sûrement plus impliqué que lui dans la musique, mais avec des types pareils à la compo, y a pas tellement besoin de dire grand chose, il suffit de les laisser faire. Finalement, son boulot à lui c'est juste de leur donner du matériel avec lequel ils puissent composer.

 

 


James Moriarty: d'où est né LEUR Moriarty, que pense-t-il d'Andrew Scott?
Le problème de Moriarty, c'est que l'original de Conan Doyle est devenu le modèle de tous les "big baddies" qu'on a pu voir depuis. TOUS. Et donc, de façon assez ironique, faire aujourd'hui un Moriarty fidèle à l'original c'est refaire ce qui a déjà été fait un millier de fois depuis. Un vrai cliché sur pattes. Ils ont donc décidé de partir vers une autre direction, de proposer un Moriarty psychotique, effrayant.

 

A l'origine, Moriarty n'apparaissait pas dans The Great Game, on n'y trouvait que "Gay Jim", dont on n'aurait découvert l'identité que bien plus tard. Il a donc fallu, au moment de caster "gay Jim", garder à l'esprit que bien que son rôle soit modeste, l'acteur devrait être capable de devenir un jour le psychotique Moriarty que nous connaissons. Ils ont donc écrit une petite scènette pour Moriarty, uniquement pour l'audition. Mais Andrew a joué ça de manière si magistrale qu'ils ont décidé d'ajouter la scène de l'audition à l'épisode et c'est devenu la scène de la piscine qui n'était pas là à l'origine.

 


Qui a eu l'idée de mettre autant de textes à l'écran?
C'est Paul McGuigan, qui réalisait The great game, le premier épisode filmé. Dans cet épisode, il y avait beaucoup de sms, et Paul ayant horreur de filmer des écrans de portable, il a annoncé à Steven qu'il allait placer les sms directement sur l'écran. Idée que Steven a trouvé affreuse.

 

Puis il est passé par la salle de montage, a vu les rushes, et a trouvé ça brillant. A ce moment là, il était à la bourre pour rendre son script de A Study in Pink donc il a un peu étendu l'idée de Paul aux déductions de Sherlock, et aujourd'hui ils s'amusent tous à essayer de trouver de nouvelles façons d'exploiter cette idée, mais à l'origine, elle venait vraiment de Paul.



Que pense-t-il des films de Guy Ritchie?
Il n'a vu que le premier, mais il l'a vraiment aimé! (allez savoir pourquoi le public à rigolé en l'entendant dire ça ). Il pensait le détester en voyant la bande annonce, pensant que ça serait bien trop éloigné de l'âme d'origine, mais finalement il a aimé. En fait, amener Sherlock vers un blockbuster, c'est ce qu'il faut faire, parce tout ce qui peut être "classique et respectueux" a été fait, donc il est temps d'étendre le territoire de Sherlock Holmes.

 

S'il n'a pas vu le 2, ça n'est pas qu'il ne veut pas, c'est qu'il est sorti en plein dans la vague de la saison 2 et qu'il avait bien trop la tête à sa série pour faire autre chose et croiser les bras devant l'écran en disant "c'est pas comme ça qu'on a fait, nous".



Comment arrive-t-on à savoir ce qu'il y a dans la tête de Sherlock et donc à écrire pour lui?
On ne peut pas savoir ce qu'il y a dans sa tête, parce que c'est la tête d'un personnage qui n'existe pas! En fait, on ne sait jamais vraiment ce qu'il a dans la tête, autrement on perdrait en magie.

 

On sait ce qu'il y a dans celles de Watson et des autres, mais Sherlock reste toujours à distance. On ne sait pas s'il aime Irene. Steven pense que d'une certaine manière, en quelque sorte, de façon détournée, peut-être qu'il l'aime bien, qu'elle le fascine, mais même lui n'en sait rien. Si on le savait, ça ne fonctionnerait pas. D'ailleurs dans l'œuvre originale les histoires sont racontées du point de vue de Watson, sauf 2 qui le sont de celui de Sherlock; et ces 2 histoires ne fonctionnent pas.

 


Est-ce qu'on peut parler de la sexualité de Sherlock et Watson? Parce que vous jouez beaucoup avec ces personnages et cela donne des scènes assez drôles...
Oui c'est marrant de voir à quel point cela marche. Mais en fait dès le premier épisode de la série nous écartons le fait que Watson et Holmes puissent être gays. C'est un fait définitif et toutes les petites amies de Watson vous le diront.

Je crois que Sherlock est... Sherlock sexual. On a été très spécifique, ils ne sont pas gays! John l'a dit. Sherlock n'est pas vraiment intéressé par le sexe. Pour lui le sexe c'est la pensée, c'est réfléchir! Irene Adler est un peu comme cela. Elle n'est pas vraiment intéressée par le sexe, m^m si elle l'utilise pour avoir ce qu'elle veut... Dieu sait ce qu'il pourrait se passer si ces deux-là se fréquentaient

 

Il y a une scène dans dernier épisode de la saison 2 où Watson est dans l'appartement d'une journaliste.. Il y rencontre Moriarty. Cette scène est très importante. Que pouvez-vous nous dire sur ce passage?
L'idée était de vous faire douter, que vous vous interrogiez sur tout ce que vous avez vu jusque là. Je crois que ce genre de scène montre très bien le coté dramatique de la situation. Mais vous savez vous faire douter, vous interpeller de cette façon, c'est ce qui nous permet de vous impliquer davantage dans l'histoire. Comme à la fin de la saison 1 quand on voit Watson avant de comprendre qu'il est équipé d'explosifs.


Du coup est-ce qu'on peut penser que ce Moriarty n'est pas Moriarty?
Vous ne faites que poser des questions auxquelles on ne peut pas répondre. Je ne vous dirais rien (rires)


Travailler avec Mark Gatiss, comment ça se passe?
Ils se font joyeusement appeler "co-auteurs" mais dans les faits, ils n'écrivent jamais ensemble. Mais ils parlent énormément avant de commencer à écrire chacun de leur côté. Ils parlent avant même de savoir quelles histoires ils vont adapter. Ils parlent des épisodes qu'ils n'écrivent pas eux-mêmes. Il n'y a qu'une scène, dans la saison 2, qu'ils ont vraiment écrite ensemble. Tout le monde ne fonctionne pas comme ça, mais c'est cette méthode qui fonctionne, pour eux.



L'humanisation de Sherlock est au centre de la saison 2: cette direction était voulue dès le départ?
Si on regarde, c'est aussi le cas dans le canon. Sherlock est d'abord froid, étrange, un peu autiste, et devient... pas tout à fait un héros, et en tout cas jamais vraiment quelqu'un de bien, mais il devient un peu plus chaleureux, plus brave. Donc oui, c'était voulu.

 

Cette année, il s'agissait surtout de le confronter au Grandes Méchantes Émotions, et le voir devenir un peu plus un homme, à la fois dans le sens "humain" mais aussi dans le sens "adulte, qui s'éloigne du petit garçon". Il est encore loin d'être complet, il est encore à plus de 20 ans de l'être, mais il est en cours de développement. Ces émotions ne le réduisent pas, au contraire, elles l'enrichissent.



Lorsqu'il écrit, il s'en tient au canon ou s'inspire des travaux de fans, des fanfics ? Certains fans ont même créé des comptes twitter pour les personnages et les font vivre par ce biais. Est-il tenté par ce genre d'actions?
Pour les fanfics, ils n'en lisent pas une ligne, donc non, elles n'influencent certainement pas leurs écritures. Qu'on soit bien clair sur ce point, inutile d'intenter un procès pour plagiat! . Ils s'inspirent par contre parfois d'autres adaptations qui ne sont pas forcément canon, comme La vie privée de Sherlock Holmes par exemple.


Quant au côté multimédia, c'est possible. Ils ont déjà des sites pour Sherlock, Watson, un compte Twitter avait été ouvert pour Irene (aujourd'hui fermé, suite aux évènements qui ont lieu dans l'épisode). Mais non, pas de fanfics. De toute façon, Sherlock Holmes, c'est déjà une fanfic.

 


Le débit de paroles de Benedict a tout de suite été assez problématique pour le doublage. Est-ce que ce débit surréaliste était écrit, ou il a été mis au point plus tard par Steven et Benedict?
Après s'être excusé de ça, il explique que personne ne veut que ces longs discours durent des heures - hormis les doubleurs. Un discours trop long donne juste l'impression de se faire asséner une leçon, et Benedict voulait vraiment - au début - faire ça vite. ll déchante un peu maintenant mais trop tard, Ben! .

 

Il compatit avec les doubleurs, mais Benedict doit le faire sans script, et parfois, c'est vraiment dur. Parce que personne ne parle et ne pense aussi vite que Sherlock. Donc, bon courage... mais d'un autre côté, les français parlent à la vitesse de la lumière!



Le Mouvement BelieveinSherlock. En a-t-il entendu parler, qu'en pense-t-il?
Il en a entendu parler, il a vu les photos. C'est génial, c'est de la promotion qu'ils n'ont pas à faire eux-mêmes!

 

C'est vraiment génial, ils ne s'attendaient vraiment pas à ce que çela ait un tel impact, mais c'est extra de voir des gens réagir comme ça. Ça doit être curieux aussi pour ceux qui ne suivent pas la série et qui voient ces affiches: "quoi? Sherlock Holmes existe pour de vrai? Et James Bond aussi?" Moriarty, bien sûr, est réel lui aussi...



La dernière question nous vient d'Alain Carrazé; il gardait une "question vicieuse" pour la fin et effectivement, des "ouh là!" se soulèveront du public en entendant la question . La question concerne le futur Sherlock de la CBS... qu'en pense-t-il?
Ce n'est pas vers Sue Vertue, sa femme; mais vers Sue Vertue, sa productrice qu'il se tourne alors: "Sue, qu'ai-je le droit de répondre à ça?? "No comment" !

 

 

Il y a un autre grand ennemi de Sherlock dans les œuvres de Sir Arthur Conan Doyle, qui s’appelle Sebastian Moran. Est-ce qu’on le verra dans la saison 3 de la série ? Spoilers ! (avec le ton de River Song dans Doctor Who).

Nous savons qu’il est là quelque part. Nous n’avons pas à raconter l’histoire dans le même ordre que les livres donc il sera peut-être, ou peut-être pas dans la troisième saison.

 

La série est très populaire en Angleterre, mais aussi en France. Est-ce que ce succès vous a surpris ? Parce que Sherlock Holmes est un personnage et une icône très ancrée dans la culture britannique...

Sherlock a toujours été très populaire à travers le monde, donc ça ne m’a pas surpris. Je suis très content et flatté mais ce n’est pas la première fois qu’il a du succès. Il fait partie de ces personnages qui vous donnent envie d’être anglais. C’est pour ça que Sherlock Holmes doit être anglais... Mais James Bond aussi.

 

Ce succès, c’est la célébration d’un homme qui est super et très intelligent. Il est une sorte d’excellent amateur. Et vous pouvez essayer de l’imiter, c’est ce qui est excitant. Mais une bonne histoire reste une bonne histoire, et c’est quelque chose qui ne change pas d’un pays à un autre.

 

Les Russes et les Allemands sont complètements fous de Sherlock Holmes. Il y a une scène dans le dernier épisode de la saison 2, où Watson est dans l’appartement d’une journaliste... Et il y rencontre Moriarty. Cette scène est très importante...


 

Que pouvez-vous nous dire sur la seconde saison de Sherlock ?

Steven Moffat : Je ne vais pas vous en dire beaucoup, mais dans ces trois épisodes, Sherlock Holmes va affronter trois grands ennemis : l’amour, la peur et la mort. Et Moriarty évidemment. Il va aussi réaliser qu’il n’est pas insensible aux émotions...


Interview du superviseur du doublage : Roland Timsit

 

 

Le superviseur du doublage de la série Sherlock : Roland Timsit

 



La première chose qui frappe en voyant cette série, c’est le nombre d’indications écrites à l’écran. Pour vous, c’était une évidence de les traduire?


Roland Timsit : Les incrustations à l’écran, c’est effectivement un vrai challenge. C’est tout un travail technique. Il a fallu s’assurer qu’on disposait des fonds neutres qui nous permettent de les réaliser. La plus grande difficulté a été dans le choix de certains mots ou certaines expressions, pour le Chien des Baskerville, notamment, où la traduction du mot hound nous a posé problème, et on a trouvé molosse, ou dans Un Scandale à Buckingham, « I am Sherlocked » (« je suis sherlocké »). Mais je m’occupe plus particulièrement de l’enregistrement des voix françaises : je dirige les acteurs qui vont prêter leurs voix aux acteurs anglais.

 


Comment avez-vous choisi les comédiens principaux qui doublent Sherlock Holmes et John Watson?


RT : Après des essais, j’ai choisi trois acteurs pour le rôle de Sherlock et trois pour le rôle de Watson. On a enregistré des scènes du premier épisode Une étude en rose, en les mettant en duo, pour voir comment les voix pouvaient se marier, afin de créer un vrai tandem.

 

Nous avons soumis ces enregistrements à la BBC et à France Télévisions, qui ont choisi les voix françaises. Ce sont eux qui ont tranché au final. Je suis très fier du travail que j’ai fait sur la saison 1, et les spectateurs qui veulent passer de la version originale à la version française, pourront, je crois, apprécier notre travail.

 

On est vraiment dans une vraie adaptation, une vraie fidélité à l’œuvre originale et comme je le disais à Steven Moffat, lors de la conférence de presse, je crois qu’on la trahit le moins possible. Une version française est toujours une trahison, mais je crois qu’on a fait quelque chose de très intéressant, sur le timbre des voix, sur les intentions de jeu, sur les débits de voix.

 

Je suis très attaché au fait que cela ne fasse pas doublage. Quelqu’un est passé au studio aujourd’hui, et nous a dit : « C’est formidable, on dirait que l’acteur parle français ! » Et c’est, pour moi le plus grand des compliments.

 

 


Pour la saison 1, vous avez disposé de plus de temps que pour une version française habituelle ?


RT : Oui, pour la saison 1, nous avons eu du temps pour nous préparer, tandis que pour la deuxième saison, le temps d’enregistrement est le même, mais le temps de préparation est plus court. Cela m’a obligé à travailler à un rythme infernal, mais je suis content malgré tout. Je termine les enregistrements dans deux jours, le plus gros du travail a été effectué. Vous allez voir, les trois épisodes de cette deuxième saison sont fantastiques. Déjà la première saison était incroyable, mais cette deuxième saison surpasse encore la première.

 

 


Dans l’épisode Le Chien des Baskerville, il y a énormément d’incrustations à l’écran…


RT : C’est vrai que c’est énorme. Mais je crois que vous allez être content.

 

 


Attention, spoiler !


Vous qui avez vu entièrement cette saison, et qui êtes donc en avance sur la majorité des spectateurs français, avez-vous une théorie sur comment Sherlock Holmes a échappé à la mort ? Nous imaginons que vous avez observé l’épisode à la loupe…


RT : Quand j’ai vu cette scène pour la première fois, j’ai été vraiment estomaqué. Je me suis dit : « Ce n’est pas possible, ils ont fait mourir Sherlock Holmes ! » Puis on voit Sherlock Holmes au cimetière, dans une très belle scène, pleine d’émotion. Je crois que vous allez être très content de notre travail sur cette scène. Yann Peira, qui double John Watson, m’a tiré des larmes quand nous avons enregistré la scène aujourd’hui. Il s’est donné à fond pour cette scène.

 

Pour moi, la clé, c’est le réseau de SDF de Sherlock, qui sont dans la confidence.

 

Quand il se jette de l’immeuble, il atterrit d’abord dans une benne à ordure, des sacs poubelle qui amortissent sa chute. Quand Watson essaie de se rapprocher du corps, il en est empêché par différentes personnes, qui vont même l’empêcher de prendre le pouls de Sherlock. C’est du sadisme, mais aussi un grand sacrifice de la part de Sherlock Holmes, car il ne pouvait faire autrement dans la situation où Moriarty l’a mis. S’il ne saute pas, ses amis vont mourir. C’est la seule théorie que je vois.

 

 


Avez-vous lu les aventures de Sherlock Holmes ?

 

RT : Pas du tout. Par contre, Gilles Morvan, qui double Benedict Cumberbatch, connaît tout Conan Doyle, et cela a été très utile sur le plateau. Il me guidait sur certains détails. C’était nécessaire, car le talent de Moffat, ça a été de moderniser la série, mais tout en restant fidèle aux éléments clés de l’œuvre.

 

 


Avez-vous choisi la traduction du titre de l’épisode A Scandal In Belgravia ?

 

RT : Non, c’est France Télévisions qui a choisi la traduction du titre. Le problème c’est que personne ne connaît Belgravia en France, alors que tout le monde connaît Buckingham.

 

 


En tant que collaborateur privilégié de la BBC, avez-vous des informations exclusives sur la saison 3 ?


RT : Aucune ! Je crois que Steven Moffat lui-même ne sait pas. Pour la saison 2, nous avons été prévenus très tardivement. La date de diffusion française (20 mars) était confidentielle jusque récemment. Pour la troisième saison, aucune information pour le moment.

 

 


Avez-vous reçu les épisodes après leur diffusion sur la BBC ?


RT : Je les ai eus un peu avant, fin décembre. Parce qu’il fallait que je travaille sur un grand nombre de paramètres : le casting notamment, les guests…

 


Avez-vous effectué des changements parmi les acteurs principaux ?


RT : Non, car la distribution est extraordi-naire. Les acteurs qui doublent Sherlock et Watson sont formidables. On parle sou-vent des doublages français, mais là je crois qu’on peut vraiment dire que l’on a fait de l’excellent travail. Si seulement tous les doublages français pouvaient être de cette qualité-là, ce serait autre chose, au niveau du jeu, du choix des voix, des intonations, des intentions…

 

Nous avons également conservé les acteurs qui doublent Madame Hudson et l’inspecteur Lestrade. Et j’ai un acteur formidable, Cédric Dumond, qui double Moriarty. Il a des choses plus importantes à faire dans cette deuxième saison. Déjà, il m’avait fortement impressionné dans la première saison, mais là je peux vous dire que sa prestation est mémorable.

 

Vous allez pouvoir apprécier cette saison 2 avec toute la perfection de doublage possible.



Le superviseur du doublage de la série Sherlock : Roland Timsit

 

Sherlock : Gilles Morvan

Watson : Yann Peira

 

http://braindamaged.fr/2012/02/14/sherlock-rencontre-avec-lequipe-de-doublage/

 

 

Vidéo des doubleurs de Sherlock et Jonh :

 

http://www.dailymotion.com/video/xfteos_sherlock-in-french-reportage-sur-le-doublage_creation#from=embediframe

 

SHERLOCK - How He Faked His Death

Sherlock death scene stunt footage