Le grand jeu : épisode 3 - saison 1

 

 

Troisième et dernier épisode (pour le moment) de Sherlock. Nous voici en bout de route, celle qui nous promet la première confrontation entre le détective et son grand adversaire Moriarty, un cliffhanger, et beaucoup d’affaires à résoudre.

 

 

 

 

Résumé : Sherlock est désespéré ! Il s'ennuie ! Personne n'est assez capable pour se mesurer à lui. Alors, pour tromper son ennui, il tire au pistolet dans le mur. Notre détective fera même la connaissance d'un fan, petit ami de Molly, et d'après les déductions de Sherlock, le petit ami est... gay ! Toujours aussi gentil lorsqu'il parle à cette pauvre Molly.


Ensuite, tout va s'enchaîner et le rythme va augmenter : des chaussures dans une pièce vide, une voiture imbibée de sang, un tableau inestimable, et un poseur de bombes dérangé qui fera exploser le porteur de bombe si Sherlock ne résout pas l'énigme à temps. On ne peut pas dire que ce soit un véritable secret que c’est Moriarty qui se cache derrière cette mascarade, mais Sherlock et Watson devront être réellement confrontés à ce fait plus tard. Il y a 90 minutes à tenir, et même si c’est une évidence, elle ne doit être approfondie qu’à la fin.


L’horloge fait tic-tac pour Sherlock, poussé à devoir résoudre des affaires dans un temps limité, alors que Mycroft a frappé à sa porte pour lui demander son aide au sujet du vol d'une clé USB contenant des plans secrets et un cadavre sur la voie du métro. Le temps compte et quelqu’un d’autre semble avoir toutes les réponses.


Ah oui, et un final à couper le souffle qui vous laissera sur votre fin jusqu'à l'épisode suivant !

 


En tout cas, c’est avec un certain plaisir que l’épisode exploite réellement l’intellect de son personnage principal, ayant à résoudre de multiples dossiers. 

 

Dans tout ça, Sherlock a, pour la plupart du temps, un métro d’avance sur quasiment tout le monde, et c’est sûrement là que l’épisode réussit le mieux son tour de force. Ce n’est pas totalement bien fichu pour l’affaire que Mycroft souhaite voir résoudre, mais cela fonctionne avec brio pour quasiment tout le reste.

 

En fait, le mort du métro du frère de Holmes sera un excellent prétexte pour donner à Watson de quoi s’exprimer loin de Sherlock, et l’épisode lui offrira multiples occasions dans ce registre. Le personnage est ainsi bien mieux employé que dans le précédent épisode, et sa relation avec Holmes n’en est que renforcé, la scène de fin en étant clairement l’illustration majeure.

 

La fameuse fin de l’épisode. Ou, tout simplement la découverte de "qui" se cache derrière le nom de Moriarty.

La scène parvient à être complètement prenante, ayant magnifiquement posé ses enjeux grâce à une pression qui a été finalement installée dans l’épisode.

Est-ce que Moriarty est lui-même à la hauteur des attentes ? Le personnage impose rapidement son style (ce qui plaira ou non) et sa manière de se poser face à un autre esprit fort.

Moriarty m'a surpris, mais sa manière d'être ne pas convaincu à 100%. Est-ce dû  au fait que je déteste le personnage, est-ce dû au fait qu'il en fait trop ? Je ne sais pas, mais ce manque de familiarité que j'ai avec le personnage tend à enlever de l’intensité dramatique à certains moments – qui sont par contre parfait du côté de Holmes et Watson.

 

Il n'en reste pas que le dernier retournement final, nous laissant volontairement sur notre faim, se révèle être plus pertinent que je ne l’aurais imaginé.

 

 

Moriarty VS Sherlock
Moriarty VS Sherlock