Sherlock Holmes

Détective consultant
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11. Ses revenus

 

7.14 Ses revenus


Si vous pensez que Holmes travaille dans le but de remplir son compte en banque, vous vous trompez lourdement.

 

Même s’il a gagné de l’argent dans sa vie, il ne travaillait pas pour cela mais uniquement pour l’amour de l’art. Certes, il a demandé une forte somme d’argent eu duc d’Holdernesse, en a reçu une autre assez conséquente du roi de Bohême et obtint la récompense pour avoir retrouvé le diadème de béryls, mais les gens auxquels il a réclamé ses sommes étaient des hommes riches.

 

En aucun cas Holmes ne demanda de rétributions aux clients qui ne roulaient pas sur l’or. Demander de l’argent aux plus riches lui permettait de ne pas faire payer les plus pauvres.

 

Vous voulez des preuves ? En voici, de la plume même de Watson :

 

Holmes travaille d'abord pour l'amour de l'art plus que pour son profit (SPEC).

 

"Mes frais professionnels sont établis d'après un barème fixe. Je ne les modifie pas, sauf quand j'en tiens quittes certains clients." (THOR)

 

A Helen Stoner, qui avoue ne pas avoir d'argent dans l'immédiat, il précise : "Quant à mes honoraires, mon métier lui-même comporte toutes sortes de récompenses. S'il entre dans vos intentions de me défrayer des dépenses que je pourrais avoir à supporter, alors vous me réglerez quand cela vous sera plus facile, voilà tout !" (SPEC)

 

Quelques cas lui rapportent néanmoins beaucoup d'argent. Comme expliqué plus haut en introduction, une récompense de £1.000 était offerte pour la restitution du diadème de béryls (BERY) et pour celle de l'escarboucle bleue de la comtesse de Morcar (BLUE). Puisque c’est grâce à Holmes que ces personnes les ont retrouvés… elles ont payés.

 

Il reçoit la même somme en remboursement de ses frais du roi de Bohême (SCAN).

 

Il reçoit £12.000 du duc d'Holdernesse qui est plus pour acheter le silence de Holmes que pour rétribuer ses services (PRIO).

 

A l'exception de cette affaire, Watson ne le vit jamais demander une forte récompense pour ses services inestimables. (BLAC)

 

"Il était si détaché de ce monde (ou si capricieux) qu'il refusait souvent d'aider le riche et le puissant quand l'affaire n'éveillait pas sa sympathie. En revanche, il lui arrivait de consacrer des semaines d'application intense aux intérêts d'un client modeste dont le cas présentait des traits étranges ou dramatiques qui excitaient son imagination et défiaient son ingéniosité." (BLAC)

 

Les services rendus à la couronne scandinave et à la République française lui procure, en 1891, dit-il, de quoi terminer son existence le plus paisiblement du monde (FINA).

 

Il y a aussi les petits cadeaux. Le roi de Bohême lui offre une tabatière en vieil or avec une grosse améthyste au centre du couvercle et la famille régnante de Hollande une bague avec un magnifique brillant (IDEN). Sans oublier que Holmes refusa la bague du roi pour se contenter du portrait de la belle Irene Adler…

 

Quant à la reine Victoria, elle lui offre personnellement une émeraude montée en épingle de cravate. (BRUC) Une fois de plus, une personne qui avait plus que les moyens de se montrer généreuse.